Le bardage, un revêtement extérieur de plus en plus prisé, offre bien plus qu’une simple esthétique. Il se révèle être un allié de taille dans la quête d’une habitation respectueuse de l’environnement, en contribuant activement à la réduction de l’empreinte carbone. Cet article explore en profondeur les multiples facettes de cet atout écologique.
1. Le bardage : un rempart contre l'empreinte carbone

Le bois, un puits de carbone naturel
Le bois, matériau de bardage par excellence, stocke le CO2 absorbé par les arbres durant leur croissance. Ce stockage perdure tout au long de la vie du bardage, séquestrant ainsi le carbone et réduisant son impact sur le réchauffement climatique.
L’utilisation de bois issu de forêts gérées durablement (certifications PEFC ou FSC) garantit le renouvellement de cette ressource et la pérennité du cycle de stockage du carbone.
La production de bardage en bois requiert moins d’énergie que celle de matériaux comme le béton ou l’acier, limitant ainsi les émissions de CO2 liées à sa fabrication.
Les matériaux biosourcés, une alternative écologique
- Au-delà du bois, d’autres matériaux biosourcés tels que le liège, le lin ou la fibre de bois offrent des alternatives durables.
- Ces matériaux, issus de ressources renouvelables, présentent un bilan carbone avantageux et contribuent à la réduction de l’impact environnemental des bâtiments.
2. Le bardage : un vecteur d'efficacité énergétique
L’isolation thermique, un atout majeur
- Le bardage, associé à un isolant performant, crée une enveloppe isolante autour du bâtiment, réduisant les déperditions de chaleur en hiver et les gains de chaleur en été.
- Cette isolation optimisée diminue les besoins en chauffage et en climatisation, entraînant une réduction de la consommation d’énergie et des émissions de CO2 associées.
- L’utilisation d’isolants biosourcés (laine de bois, ouate de cellulose) renforce l’impact positif du bardage sur l’environnement.
La ventilation, un facteur de durabilité
- Le bardage ventilé, qui crée une lame d’air entre le bardage et le mur, favorise la circulation de l’air et évite l’accumulation d’humidité.
- Cette technique prolonge la durée de vie du bardage et de l’isolant, réduisant ainsi les besoins de remplacement et les impacts environnementaux associés.
3. Le bardage : un investissement durable et économique
Les coûts du bardage en bois, un investissement rentable
- Bien que le coût initial du bardage en bois puisse être plus élevé que celui d’autres matériaux, il s’agit d’un investissement rentable à long terme.
- Les économies d’énergie réalisées grâce à une isolation performante compensent le coût initial, tandis que la durabilité du bois réduit les frais de remplacement.
- De plus, le bardage en bois valorise le bien immobilier, augmentant sa valeur sur le marché.
L’économie circulaire, un modèle à privilégier
- Privilégier les matériaux de bardage issus de filières locales et respectueuses de l’environnement contribue à l’économie circulaire.
- Le réemploi et le recyclage des matériaux de bardage en fin de vie permettent de réduire les déchets et de limiter l’impact environnemental.
4. Les différents types de bardage : un large éventail de choix
Le bardage en bois, un classique indémodable
- Le bardage en bois offre une grande variété d’essences, de finitions et de styles, s’adaptant à tous les goûts et à toutes les architectures.
- Son aspect naturel et chaleureux apporte une touche d’authenticité aux façades.
Les bardages innovants, des solutions personnalisées
- Les bardages en matériaux composites, en métal ou en PVC offrent des alternatives modernes et personnalisables.
- Ces matériaux présentent des avantages spécifiques en termes de durabilité, d’entretien ou d’esthétique.
En conclusion, le bardage se révèle être un choix judicieux pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments. En privilégiant des matériaux durables, une isolation performante et une conception respectueuse de l’environnement, il est possible de concilier esthétique, confort et responsabilité écologique.